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Plus de 1 200 feux de cheminée surviennent en moyenne chaque année au Québec, le ramonage contribue donc à prévenir les incendies. Il permet aussi :

De prévenir les intoxications au monoxyde de carbone en permettant une meilleure évacuation de la fumée et des gaz toxiques ou nocifs;

D’éliminer la suie et les dépôts inflammables (créosote) qui se sont accumulés dans la cheminée;

D’optimiser l’efficacité de l’appareil de chauffage et de réaliser une économie de combustible;

Au professionnel du ramonage de déceler la présence de bris ou de détérioration du système de chauffage et de ses composantes;

De diminuer les refoulements d’odeurs et de particules fines dans la maison. En effet, la fumée de cheminée dépose du goudron sur le conduit, qui est très inflammable. Lors d’une flambée, le feu vient lécher les parois et le goudron qui les recouvre, ce qui peut provoquer un incendie. Pour prévenir ces accidents, la seule solution est de ramoner son conduit de cheminée régulièrement.

Dégager le devant du foyer

Retirer les bûches du foyer

Vous assurer de ne pas faire de feu 24h avant le ramonage

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Les cheminées des appareils au bois doivent être ramonées au moins une fois par année, au printemps de préférence, car :

Les dépôts sont plus faciles à déloger à ce moment puisqu’ils sont encore secs tandis qu’ils deviennent de plus en plus humides et tenaces au cours de l’été;

Cela laisse le temps au propriétaire d’effectuer les réparations nécessaires avant l’arrivée de la saison froide;

Le ramonage effectué au printemps contribue à diminuer les refoulements d’odeurs et de particules fines dans la maison durant la saison estivale alors que les courants d’air peuvent causer une inversion de tirage dans la cheminée.

La créosote est un dépôt formé par la fumée résultant d’une combustion incomplète ou d’une mauvaise combustion du bois. Elle s’agrippe aux parois de la cheminée et est très inflammable. Seul un ramoneur professionnel peut l’éliminer efficacement.

Il est impossible d’empêcher complètement la formation de créosote lorsqu’on brûle du bois. Cependant, il est possible de limiter sa formation en adoptant ces quelque bonnes habitudes :

Brûler du bois sec;

Effectuer votre ramonage annuellement afin d’éviter que la créosote se vitrifie.

Débuter votre attisée par des flammes ardentes (chaleur vive);

Utiliser des bûches de petite taille. Elles brûleront plus proprement, formant ainsi moins de créosote.

Non, il faut être très clair la dessus, le fait de faire brûler des poudres ou des bûches qui aident à faire tomber la suie ne remplace en rien un véritable ramonage. C’est un extra… rien de plus.

Oui, vous pouvez commencer un feu avec du papier journal. Par contre, le papier ciré et les cordes humides sont à éviter.

Les risques sont assez lourds et devraient vous motiver à ramoner vos conduits.

Voici les risques encourus:

Le feu de cheminée dû à l’embrasement des particules et suies des parois est la menace qui vient en premier.

L’intoxication par la fumée ou par le monoxyde.

Enfin, il y a 2 risques qui ne concernent pas la santé cette fois :

votre responsabilité financière est engagée en cas de dommages, les assurances ne vous dédommageront pas.

votre responsabilité morale est engagée et vous risquez des poursuites légales.

La créosote se forme à partir des gaz et des particules fines provenant de la combustion du bois. Habituellement, la créosote est noire mât. Mais parfois, on peut observer un autre type de créosote, que l’on nomme créosote vitrifiée. La créosote vitrifiée, contrairement au créosote, brille sous forme d’une multitude de petites étoiles lorsque l’on dirige une source de lumière dans sa direction.

On a retrouve souvent près des ouvertures des portes de l’appareil, derrière les panneaux des portes pleines, dans le haut de l’âtre et sur les zones plus froides de l’installation de chauffage. Il faut porter une grande attention à ce type de créosote qui est hautement inflammable. Elle se forme en grande partie sur les parties les plus froides de l’installation, lorsque l’on utilise du bois de chauffage humide, lorsqu’il n’y a pas assez d’air dans la chambre de combustion ou par la formation de trop de gaz dans la chambre de combustion, par une combustion à de faibles températures ou par une combinaison de ces différents facteurs.

Habituellement, lorsque l'on retrouve ce type de créosote lors d’une inspection dans l’appareil de chauffage, il est normal de croire qu’il y a des dépôts dans la cheminée même. D’où l’importance de bien faire ramoner la cheminée par un ramoneur certifié et professionnel.

Afin de bien visualiser, nous expliquons à nos clients qu’ils font des feux trop ” FROIDS ” si nous pouvons utiliser le terme, mais qui illustre bien notre explication. Ce sont des feux ayant peu ou de faibles flammes, qui couvent souvent toute la nuit et qui se produit lorsque l’on ferme toutes les admissions d’air de l’appareil et l’utilisation de bois humide.

L’eau contenue dans le bois refroidit la chaleur de la flamme, d’où notre utilisation du mot feu froid. Pour éviter la formation de créosote vitrifiée, nous recommandons de faire des feux avec des flammes vives et chaudes, d’utiliser du bois sec et de donner un maximum d’apport d’air à la chambre de combustion. Et oui, vous brûlerez une plus grande quantité de bois, mais la combustion n’en sera que plus complète et représentera un danger moindre de feu de cheminée.